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Ambre ★ Mater suspiriarum, tenebrarum & lachrimarum

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Ambre V. Delyse
Ambre V. Delyse

ADMIN ☆ I say, you obey

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☞ Messages : 358
☞ Date d'inscription : 20/11/2011

Ambre ★ Mater suspiriarum, tenebrarum & lachrimarum Empty
MessageSujet: Ambre ★ Mater suspiriarum, tenebrarum & lachrimarum Ambre ★ Mater suspiriarum, tenebrarum & lachrimarum Icon_minitimeLun 27 Fév - 17:54


❝ Ambre Victoria Rubis Delyse ❞
Âge, date et lieu de naissance ⇝ le 12 Avril 1988 à Paris, en Île-de-France. Statut ⇝ Célibataire. Nationalité ⇝ Française. Métier/Études ⇝ chanteuse amateur. Groupe ⇝ Superbia.

Tell us your story.


Wake Up !

Paris. Une capitale sacrée qui fait en fait rêver plus d’un. Ma chance est d’y être née, et je ne regrette sincèrement pas, j’en suis même très fière comme le fait d’être française. Ce fameux 12 Avril 1988, ma mère accouchait d’une petite fille, une fille qu’elle souhaitait appeler Émilie. Mon père, français d’origine, désirait Ambre. Au final, ils optèrent pour un prénom composé aussi original qu’étrangement harmonieux : Émilie-Ambre. Ils auraient pu pleurer lors de ma naissance, de bonheur mais seule ma mère pleura, et pas seulement de joie. En effet, mon pauvre père était absent en ce jour si important, comme souvent ces derniers-temps. Le voir aussi peu la rendait déjà triste, mais constater qu’il en oubliait les jours cruciaux pour leur propre enfant faisaient couler des larmes sur ses joues rosées. Quoiqu’il en soit, ma mère fut heureuse d’avoir une enfant, après plusieurs échecs déprimants. Un ange était né, de poids et de taille convenable avec une vraie bouille d’ange qui, bien que changé, a gardé sa beauté. Sans confesse, j’admets paraitre narcissique, mais les photos ne mentent pas.

Quelques semaines avant de me mettre au monde, ma mère avait finalement quitté son travail de directrice d’un centre-commercial en déclin qui lui renvoyait l’affreuse image du milieu dans lequel elle vécut. Madame Delyse était née dans une semi-pauvreté, loin d’une misère mais pas assez pour être considérée comme ayant vécu au sein d’une classe moyenne. C’est à force de travailler comme une forcenée qu’elle réussit ses études, et fut l’une des premières à avoir eu son baccalauréat dans le quartier où jadis elle vivait et rêvait de pouvoir s’enfuir un jour. La chance lui avait finalement sourit, dans des conditions que j’ignore encore à ce jour, mais qui la firent rencontrer un américain en plein déménagement pour la société au sein-même de laquelle il était l’un des directeurs principaux, à Paris. Ils tombèrent amoureux, et le schéma classique s’en suivit. Elle ignorait beaucoup de choses le concernant, et à vrai dire, je n’ai jamais su grand-chose concernant ma famille du côté de mon père durant mon enfance passé en France. Il aurait eu un frère et une sœur, mais savoir s’ils sont vivants ou s’ils ont des progénitures m’ai totalement inconnu. Du côté de ma mère, je savais tout, ou presque. Elle avait une famille ni petite, ni grande, le juste milieu afin que j’arrive à retenir qu’elle possédait deux frères et une sœur. Par contre, jamais de ma vie je ne pus les rencontrer, ma mère prétextant trop souvent des raisons abracadabrantesques et stupides. Elle avait honte, et son mari en avait entièrement conscience. Etait-ce pour cela qu’on le voyait aussi peu ?

Le travail de mon père consistait dans l’importation et l’exportation de matières premières. Un business important et colossal, qui demandait réflexion, temps mais qui, en échange, permettait à notre famille de vivre dans un certain luxe. Durant toute cette période, je n’eus manqué de rien, et je ne me plaignis que très rarement. À vrai dire, même si je n’avais aucunement conscience des réalités qui m’entouraient, j’arrivai à me rendre compte de la chance que j’avais. Et tout en côtoyant des personnes de mon milieu, je me rappellerai toujours des amis moins riches que moi que j’ai rencontré durant mes années où j’étais en classe. Me sentais-je plus proche d’eux que des gosses de riches qui m’entouraient ? Si seulement cela avait continué ainsi, mais comme trop d’enfants de ce milieu, j’ai changé. Au cours des années, je devins une femme manipulatrice, fourbe et surtout qui tire avantage de ce qu’elle peut. Mais pour l’instant, j’étais simplement une enfant qui allait connaitre le goût du travail avec l’école, juste après la maternel. Puis, un nouvel arrivant dans ma vie fit son apparition, et ce ne fut nul autre que ma petite sœur Katherine, avec un « K » plutôt qu’un « C » afin de sortir de l’ordinaire, tout en gardant un côté français, encore un arrangement entre mes parents.

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Born This Way

Une première étape dans la ville d’un enfant: l’école. Et surtout dans une école privée, catholique mais libre et ouverte d’esprit, et sans oublier, réservée aux personnes pouvant se la permettre. Comme tout enfant, j’avais peur de ne pas me faire des amis, de ne pas réussir à m’intégrer, de ne pas arriver à passer dans la classe supérieure ou de ne pas résoudre correctement un problème. Je suis arrivée souriante, polie mais timide. Et étrangement, on est venu vers moi parce que j’étais belle, et non parce que j’étais bonne de l’intérieur. L’hypocrisie, ou plutôt la superficialité, ne sont pas valeurs strictement réservés aux Hommes à partir du collège, cela débute dès que l’on se retrouve en société et malheureusement, c’est ce que je vécus. Non pas que je fus une victime, mais je fus une petite princesse. Le genre de gamine que l’on admire, que l’on invite à chaque récré à jouer à la corde à sauter, au saut à l’élastique. Sans compter qu’évoquer les origines américaines de mon père m’accordait un plein d’attention qui devint une friandise au début puis une habitude.

Facilement, je m’identifiais à toutes les grandes stars que l’on adulait, et je rêvais d’être actrice, voire chanteuse. Tous ces métiers de l’art que les enfants comme moi pouvaient obtenir avec quelques années de plus et un claquement de doigts. La chose la plus étrange est que je ne pris pas la grosse tête, mais je continuai à tenter de leur faire plaisir, tenter de plaire aux personnes qui m’entouraient de peur qu’ils m’abandonnent. Au fond, j’étais triste car je me rendais vite compte que dès que je faisais un pas de travers, dans un sens qui ne les fascinaient pas, je devais aussi banal qu’un grain de sable dans un désert. C’était horrible de voir que l’on pouvait monter très haut, et retomber plus bas que terre en quelques secondes. Ma chance est que je me rattrapais toujours, et je mettais tout en œuvre pour rester leur modèle. C’était plus que plaisant, c’était touchant.

Mes souvenirs se tournent surtout sur ce que me disait ma mère quand je lui disais que les garçons m’embêtaient tout le temps, et qu’elle me répondait à chaque fois que c’était de l’amour. Je grimaçais d’horreur avant de lâcher un mot qui prouvait que j’étais dégoûtée, avant de retourner jouer avec mes peluches dans ma chambre. En fait, j’ai embrassé pas mal de garçons à cette époque, car cela était facile bien que tabou. Mes lèvres étaient même devenues l’ultime étape des garçons lorsqu’ils jouaient à « cap ou pas cap ». Avec le recul, cela semble pitoyable mais au moment où cela se produisait, c’était réellement amusant et déroutant. Nous étions trop jeunes pour comprendre que nous n’étions pas dans le vrai monde, mais comme dans une mini-société d’adultes, un avant-goût du monde des paillettes et du glamour dont j’étais la crème des crèmes. Pour être sûre que l’on m’était fidèle, j’embrassai les garçons. Ainsi, je gardais le contrôle sur eux. Et avoir du pouvoir sur eux me plaisait, et sans me rendre compte encore, j’achetais les gens. Et bien que je ne fusse qu’une petite fille bien innocente et sage, sérieuse et travailleuse, je n’en demeurai pas moins en pleine réflexion dont les ambitions et les intentions murissaient considérablement.

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Just Be A Queen

Seconde étape importante dans la vie d’un enfant: l’univers étrange du collège. L’enfant devient pré-adolescent, et semble dicté par plusieurs pulsions qui prédisent les futurs comportements à venir. C’est à ce moment-là que l’on découvre petit à petit quel être on va devenir dans quelques années, et dans quelle voie nous nous dirigeons. Ma douce Katherine entrait dans son avant-dernière année d’école alors que j’entrai dans ma première de collège, et je me mis presque à l’envier. L’univers y était plus calme et paisible, maintenant, j’étais en proie aux hormones en ébullition de tous ces stéréotypes qui cherchaient par tous les moyens de se faire une place dans ce monde. Et même si j’avais été réellement aimée les années précédentes, je me rendis compte que les mentalités avaient changé. Je connus la déception, la trahison et l’humiliation même. Bien que j’aie un caractère doux et tendre, assez sensible avec cette envie de plaire au fond de moi, je ne pusse me résigner à me laisser être une victime, parmi toutes ces personnes qui attendaient la moindre erreur de la part d’un autre élève afin de le rabaisser. C’était fini, révolu et terminé; quelque chose se brisa à ce moment, comme l’envie d’aimer et être aimé, je n’en avais plus rien à faire. J’allais étudier et envoyer chier tous ces cons. Ce que je fis très bien, même si les débuts firent assez difficiles et pénibles.

Une petite brute j’étais devenue, mais pas dans le sens où le monde l’entend. J’étais sans pitié dans mes propos, et je réfléchissais avant de parler, bien que les sarcasmes venaient assez rapidement, mais il valait mieux éviter de dire des bêtises, surtout en regardant à deux fois la couleur de ma chevelure. Les blondes ont toujours été soumises à des blagues stupides, et il est peu probable que cela change. En tout cas, j’étais du genre à rabattre le caquet de ceux qui me cherchaient ou ceux qui le méritaient, tout simplement. Bien que quelques têtes brûlées tentaient de me résister, la plupart s’inclinaient de peur. Une noirceur grandissait au fond de ma poitrine, et je n’aimais absolument personne, aucune attache et aucun lien ne se créèrent durant ces quelques années. Juste des propos injurieux et haineux. Par la suite, c’était uniquement de la méchanceté gratuite, et comme toute peste qui se respecte, je me suis mise à attirer les vilains garçons prétentieux, et bien entendu, les pauvres filles superficielles qui parlent garçons, maquillage, mode et des rondeurs des camarades. Petit à petit, je me suis mise à aimer cela et je prenais réellement plaisir à m’imposer, être le centre des ragots bien que la plupart n’étaient pas fondés. Ma réputation était donc assez ambiguë, entre hypocrisie, jalousie, rancœur et attirance, j’avais tout pour moi dans le positif tout comme dans le négatif. Pour moi, j’avais gagné; être reine d’un collège était une première et surtout dans l’univers français, cela est bien trop rare. Il y a surtout des bandes mixtes mais très rarement des bandes comme dans les films américains. Bien entendu, de temps à autre, nous mangions avec les garçons populaires et demandés, mais c’était uniquement pour que l’on parle de nous, uniquement de nous.

La chose qui détermina tout fut ma sœur, ma toute petite sœur. Lorsqu’elle entra au collège, j’étais alors en quatrième, et je n’aurai jamais imaginé la suite des évènements. Elle se mit simplement à me copier, et de faire de même à la maison. Le plagiat, cela me connaissait, en étant une victime au collège et j’en riais même. Le problème était de voir que ma sœur commençait à me ressembler car j’étais son modèle. Un horrible et si pathétique modèle. Un soir, alors qu’elle piquait une crise devant nos parents, je me suis installée sur son lit alors qu’elle devait s’endormir, je lui racontai que je ne me sentais pas si bien que cela au fond. C’était comme si elle était la lumière qui perçait à travers les ténèbres tapissant mon cœur. Depuis ce soir, j’ai juré de retourner dans un chemin plus droit. Et comme je l’ai dit, aucune des personnes de cette époque ne fait partie de ma vie. Je ne me souviens même plus de la majorité des prénoms, et cela me convient. Une page se tournait pour mon bien.

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Got A New Breath

Alors que je venais d’ouvrir un nouveau chapitre de ma vie d’adolescente, le destin décida de changer le tout pour le tout. Même si j’avais besoin de faire un travail important sur moi avant de changer et de devenir meilleure, je devais également veiller avec ma mère sur notre père. Il était souffrant depuis quelques petites années, ma mère avait même pris un travail dans son entreprise afin de le ramener l’argent à la maison lorsqu’il n’était pas en état d’enfiler son bleu de travail. Et puis, cette année où je dus choisir un lycée fut marqué tout bonnement par sa mort. C’était plutôt deux mois avant la fin du collège, ou un mois et demi. Mon bulletin allait être splendide en terme de notes mais catastrophiques du côté des appréciations. Mais jamais mon père ne put les lire. Alors que je rentrai du collège, comme toujours, je ne vis personne à la maison. Ma mère avait appelé à ma « prison » mais ils n’avaient pas répondu, et seul un mot sur la table me fit comprendre que quelque chose clochait réellement. Finalement, un collègue de bureau de notre père nous emmena le voir à l’hôpital mais il était déjà trop tard. Cela semble irréel mais comme il avait loupé ma naissance, je venais de rater sa mort. Je dus me contenter de l’enterrement avant que ma mère ne décide de plier bagages et de retourner là où elle pourra recommencer une autre vie avec nous, et éviter de penser à son mari. Changer de maison, changer d’air, changer de continent même; direction San Diego en Californie.

M’adapter ne fut pas très difficile, bien qu’un peu au niveau scolaire, de la loi et de l’économie, sans oublier l’histoire de l’Amérique, mais mon anglais, tout comme celui de ma sœur, était excellent. Je me souviendrai toujours que dès petite, mes parents m’avaient parlé en français et en anglais afin que je puisse devenir une bilingue imposante, ce qui était le cas. Et passer le reste de ma vie dans ce lieu paisible m’aidait non seulement à développer cette langue, mais également à me séparer de ma vie en France. Du moins, pas totalement puisqu’un camarade d’école devint mon voisin. Nos mères se connaissaient puisqu’elles étaient voisines tout comme là. Celle de mon camarade de classe s’était retrouvée enceinte en France, abandonnée par son mari français qui s’était entichée d’une jeune de sa boite. Une histoire classique mais plus que courante. Quoiqu’il en soit, elles s’étaient liées fortement même si lui et moi ne nous voyons pas si souvent que cela, étant presque toujours de sortie pour ma part. Elles avaient déménagé presque au même moment, sa mère désireuse de nouveaux horizons depuis bien longtemps mais n’osant, ne trouvant pas la foi de partir, et la foi, ce fut finalement ma mère. Quelle aubaine ! Pour tout dire, cette fripouille et moi, nous ne nous étions jamais entendus. Il m’avait mal regardé lorsque j’avais embrassé tous les garçons de la classe au primaire, et il avait été le dernier alors qu’il était l’un des plus beaux. Il l’avait mal pris, et m’avait repoussé. Comme tout enfant, nous nous sommes boudés et étrangement, puisque ne nous n’étions plus dans le même collège et lycée, notre haine est restée, du moins, la mienne riait encore dans mon cœur.

Mise à part cela, je pouvais enfin revivre, bien que je ne fusse qu’une adolescente, je pouvais me réinventer et rien qu’à cette idée, je frémissais d’avance. Ma sœur s’affirmait de plus en plus quant à elle, et devint plus turbulente et rebelle que je ne fus. Nous n’avions d’ailleurs jamais parlé de la mort de notre père, et bien que je l’aie entendu pleurer, jamais je ne l’avais dérangé. Sans doute parce qu’aucune larme n’avaient coulé sur mes joues. Pourtant, j’avais senti mon ventre se nouer, mon cœur se vider, ma gorge se dessécher et ma vision se troubler, pas un seul jour ne s’attira les faveurs des torrents de mes yeux. Il fallait dire que notre père avait été si souvent absent ou occupé que j’avais du mal à croire qu’il était de la famille.

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We R Who We R

Le lycée était une étape toute aussi importante que les précédentes, voire plus. C’est ici que je me suis promis de créer de véritables liens, et d’ouvrir un minimum mon cœur, mais avec la mort de mon père et le reflet faussement heureux que ma mère affichait ne m’aidait à m’en sortir. Et voir un psychologue n’avait pas été du refus, cela m’avait même aidé à me construire à nouveau. Les quelques séquelles qui me restaient étaient mon sarcasme et ma façon de me montrer insensible, qui étaient des mécanismes de défense typiques. Le premier impulsif et parfois incontrôlable, comme si cela était vitale. Le second n’était qu’une illusion faite pour tromper et afin de ne pas être susceptible d’être victimisée à nouveau. Néanmoins, je rencontrai des gens amusants et agréables, même les reines étaient moins salopes que je ne l’étais et cela était un véritable soulagement. Seulement, perdre totalement sa popularité ne m’avait pas plus, et j’avais du mincir un peu plus afin d’être réellement regardée, l’une des rares minces du lycée car il ne faut jamais se fier aux films et aux séries, car les Etats-Unis sont majoritairement habités par des personnes en surpoids, et cela me donnait l’avantage. Souple et acrobatique, même sportive, il était tout indiqué que je rentre dans l’équipe des cheeleaders et dès que ce fut le cas, ma popularité grimpa à nouveau, et tout cela sans avoir eu recours à la dictature. C’est à ce moment que j’ai rencontré cet homme, celui qui vous rend complètement gamine et qui vous donne envie de faire des choses dont vous n’auriez jamais pensé ne serait-ce une fois dans votre vie. J’exagère mais c’est ce que l’on ressent. Il était blond, et les yeux verts. Un brin timide, mais si intelligent. Sa beauté était sans doute la seule barrière aux moqueries qu’on aurait pu lui lancer car il plaisait aux filles, toutes les filles.

Une aventure ? Bien entendu que nous la vécûmes. Parmi toutes celles qui étaient autour de lui, il n’en avait choisi aucune. Il les avait écarté presque pour venir vers moi. C’était tendre de le voir s’intéresser à une femme qui, je pensais, paraissait superficielle. Il ne jugeait pas l’apparence, et toutes ces qualités le rendaient unique et rare à mes yeux. C’était lors de ma seconde année au lycée que nous nous sommes engagés ensemble, pour plus d’un an. Toutes les histoires ont une fin, non ? La nôtre finit milieu de ma dernière année en tant que lycéenne. Ses parents s’étaient disputés, et avaient décidé de déménager. Je ne sus jamais les raisons exacts, mais je me souviendrai à jamais du dernier regard que nous nous étions lancés lorsque ce fut son dernier jour auprès de moi. Les larmes sur les joues en longtemps coulé, vidée de tout et effrayée. J’étais fragile, entièrement. Comme une sale gosse abandonnée, comme une adolescente qui perd son amour. Cela pouvait paraitre stupide, mais il comptait énormément pour moi. Quant aux hommes, ils ont tenté, dès notre rupture dû son départ, de me courtiser. Me lancer dans une relation n’était pas concevable. Je préférai déprimer, et il fallait l’avouer: aucun homme ne lui allait à la cheville. Jusqu’à la fin de l’année, je m’étais plongé dans mes études, songeant à mon futur et à ce que j’allais devenir. Je me contentais de ma personne, et de vivre de bons moments avec ma sœur, avec qui j’étais extrêmement proche. De plus en plus même.

La voir à mes côtés au lycée était drôle car elle voulait absolument être célèbre. Elle était la fausse saloper de service, celle qui provoque et allume avant d’éteindre les ardeurs de ces messieurs en prétextant ne pas être intéressée, en concluant avec son clin d’œil coquin qui en faisait fantasmer plus d’un. En effet, j’avais une sœur bien allumée, et j’adorai cela car si les gens lui parlaient, ils savaient qu’ils pouvaient lui faire confiance. Ouverte d’esprit, bavarde et monstrueusement insolente, elle était la parfaite amie, et je lui destinais une belle relation avec un homme, mais sa grand préoccupation était de les tourner en bourrique. Nous n’étions pas sœurs pour rien.

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Don't Stop Believing

Finalement, je quittai le lycée pour rejoindre l’une des plus prestigieuses universités du monde, et n’étant nul autre que San Diego University. Mythique était le mot pour désigner cet établissement où les cours étaient décrits comme somptueux par les enseignants, élèves et mêmes anciens élèves. Tout cela encourageait les parents à envoyer leurs progénitures dans la gueule de ce féroce loup, et même les jeunes voulaient y être reçus. Ce fut mon cas, étant donné mes notes plus que correctes qui remontaient sans cesse. Je pris gestion et droit, après avoir longtemps hésité à prendre des cours dans un art comme le chant ou le théâtre mais je savais que mon avenir n’allait pas être prometteur dans ces milieux. Et cela semblait intéressant, c’était le lieu où je travaillais qui m’avait donné envie de faire cela. En effet, pour gagner de l’argent, je chantais et dansais quelques soirs à The Playground, un cabaret branché dans une certaine ambiance de club où les femmes aiment jouer les pucelles excités et où les hommes dansent comme des fous. Après tout, ce lieu avait une réputation du tonnerre qui dure encore, et le monde est toujours au rendez-vous. Je m’étais liée d’amitié avec la patronne qui n’allait pas tarder à prendre la retraire, et elle comptait sur moi pour reprendre le flambeau. C’était osé, mais elle le désirait. Malheureusement, je me devais de la décevoir mais néanmoins, je promettais de venir régulièrement. Ä l'université, une surprise de taille m'attendait, celle de mon ancien voisin avec qui j'étais plus ou moins proche. De fil en aiguille, nous nous étions mis d'accord pour nous amuser à un jeu particulier, et bien souvent, je me retrouvais dans ses bras, sous ses couvertures, lui dans mon corps se lâchant avec passion.

Après les années, nous nous sommes entendus mais nous sommes pris de passion pour ce jeu. Le détester était excitant, et ce jeu en valait la peine. Seulement, garder un secret aussi dérangeant était dur, même envers ma pauvre sœur qui parfois me demandait ce que je faisais tel ou tel soir. Que devais-je faire ? Briser à jamais l’image de la sœur pratiquement parfaite qu’elle a et lui donner celle d’une pauvre fille désespérée qui écarte facilement les miches ? Je n’avais ni envie qu’elle croit cela, ni qu’elle me pense déprimée. Au contraire, je me sentais même très bien. Et j’avais même tiré un trait sur le passé, sur mes sentiments, et je me sentais presque prête à entamer une nouvelle relation. Prête pour quelqu’un mais pas n’importe qui. Seulement, même là où j’étais, il n’y avait aucune chaussure à mon pied. Il était clair que j’étais devenue difficile, mais n’avais-je pas le droit d’être méfiante et de me préserver ? Finalement, c’est à cette période-ci que je rencontrais de véritables amis, ceux avec lesquels je traine encore de temps à autre. Cette nouvelle étape était véritablement bénéfique pour moi. Elle était une transition essentielle.

Je rejoignis une seconde fois l’équipe des cheeleaders, mais à l’université, les enjeux sont autres. Alors qu’elles aidaient pour les bourses et la popularité, maintenant, elles aidaient à se faire connaitre du monde adulte, et surtout, lorsque des grands matchs étaient filmés, il n’était pas rare de voir des producteurs ou réalisateurs amateurs demandaient si telle ou telle cheeleader désirait jouer dans un film. C’était amusant, et effrayant à la fois, mais c’est ce goût du frisson qui me poussait à faire cela. Ma nouvelle réputation était la meilleure de toutes celles que j’ai pu avoir. Je n’avais pas de bande particulière, juste des amis que je voyais d’un côté et de l’autre, je connaissais même l’université plutôt bien. Seulement, on me trouvait « cool ». On me demandait conseil niveau vestimentaire, et au lieu de m’aduler, on me séduisait. C’était véritablement charmant, et cela continue encore. Puis, les choses changèrent radicalement. Ma mère s'était liée avec un politique, après avoir tenté de travailler à nouveau dans l'international et il fallut qu'elle nous avoue le côtoyer depuis quelques temps. C'était officiel, elle avait un fiancé et pas des moindres, le ministre des affaires étrangères des Etats-Unis. La vie changea du tout au tout entre elle et nous, ma soeur et moi. On nous voulait un grand avenir, et je n'aimais pas cela. Pour cette raison, je ne cherchais pas de bonnes fréquentations mais celles qui me faisaient m'échapper de ma condition de "fille" de personnes importantes, m'éloigner de ce monde qui s'installait dans ma maison. The Palyground m’accueillait comme chanteuse amateur qui désirait trouver un réconfort inexistant.


WHAT ABOUT YOU ?

★ Une phobie ? Bien entendu, tout le monde en a et si quelqu'un affirme le contraire, c'est que son habitude est de mentir. Quoiqu'il en soit, j'ai bel et bien peur d'une chose palpable qui n'est autre que l'eau. Cela peut paraître bête, car l'eau d'un bain ne me dérange pas, ni même une douche. Mais une piscine, et encore plus une plongée en mer, cela m'est pratiquement impossible. Cela découle sans doute de la fois où j'ai faillis me noyer. Dès lors, l'eau a été un ennemi après avoir été un ami que je rêvais de contrôler, et auquel je voulais fusionner. Drôle de destin pour une rêveuse désireuse d'être sirène.

★ Comme faux secret, comme honte, j'en ai bien une. Après ma relation amoureuse sincère au lycée, j'ai rencontré un homme avec qui j'eus des rapports sexuels. En quoi cela est honteux ? Car cela ne me ressemblait pas, mais j'ai vite mis fin à cela. C'est surtout que l'on m'a annoncé qu'il était devenu acteur dans les films pornographiques homosexuels. Autant dire que je me suis souvent posé la question si je l'avais dégoûté des femmes. Heureusement, le fait d'être courtisé encore me rappelle pourquoi j'étais une garce autrefois: je suis belle, et même si cela se discute, je sais que je suis loin d'être laide.

★ Serai-je soumise à des pulsions étranges ? Troubles obsessionnels du rangement ? Sans doute. Bordélique, jamais de la vie. Tout est propre et soigneusement rangé chez moi. Cela pourrait faire peur, mais c'est le cas. Il m'arrive d'aligner mes stylos lorsqu'ils sont à me droite ou à ma gauche. On m'a dit que j'aurai hérité cela de mon père, mais je me fiche de la raison. Le résultat est là, et il est que je suis maniaque par moment. Bien entendu, j'arrive souvent à le dissimuler même si je suis réputée pour être une femme organisée et sérieuse dans le rangement. Bree, sors de mon corps !

★ Mon secret ? Effectivement que j'en ai mais mes plus proches amis le savent, et certains peuvent le remarquer. Mon coeur n'est pas libre, et bien que j'essaie de penser à quelqu'un d'autre, que je me lance vers d'autres hommes et même que je tente parfois avec des femmes, son visage me hante. Lequel ? Vous le devinez assez aisément je pense. Et certains postes ont des yeux, alors je me dois de faire attention. Je cache également d'autres peurs. Mais celles-ci ne sont nullement palpables, elles se ressentent. Et ceci mes amis restera un secret.

★ Péchés mignons ? Autre secret ? Maladie ? Non, rien de tout cela. Mais il y aurait bien quelque chose. Il m'arrive d'avoir une relation secrètement malsaine et physique avec un de mes proches. Mais ne cherchez pas à connaitre son prénom, vous n'en croiriez pas un traître mot. Je me contenterai de dire que les opposés s'attirent et qu'il arrive parfois que l'on ait besoin de ce qui nous manque, autant en bien qu'en mal.

★ Je suis passée de blonde à brune lorsque mon ancien amant est parti. C'est comme pour me réinventer. La peur m'a pétrifiée, et je me suis réfugiée dans le travail. Et grandir a commencé par changer la couleur de mes cheveux. Et je sais également que je redeviendrai blonde un jour, lorsque j'aimerai à nouveau mais aussi quand je partagerai ce sentiment avec quelqu'un qui en vaudra réellement la peine.


DESCRIBE YOURSELF

Premièrement, il est primordial que vous sachiez que je suis adorable, aux premiers abords en tout cas. J’adore faire bonne impression, et je n’ai pas un air de garce. Les gens s’ouvrent facilement en pensant que je ne suis qu’un petit ange égaré qui cherche son chemin dans la pureté et la sagesse. Mais finalement, ils se rendent bien compte que l’Homme a été créé avec ses qualités comme avec des défauts. Être aimé, c’est si facile. Il suffit de s’imposer, sans être une dictatrice. Faire croire aux autres que l’on se met de leur côté alors qu’au final, on récolte une partie de la gloire.

J’aime me sentir regardée, c’est presque comme une tendre caresse d’un inconnu brun et ténébreux. C’est excitant et effrayant à la fois, car du jour au lendemain, tout peut basculer. Et là, en seulement quelques lignes, les premières pensées qui vous viennent est que je suis une salope superficielle et narcissique. Mais ce n’est pas le cas, détrompez-vous, j’essaie simplement de vivre en phase avec ce que je suis : une belle et riche jeune femme qui murit entre trahison et confiance. C’est cela ma vie.

Bien entendu que je ne manipule pas, enfin, je cache et je dissimule lorsque cela m’arrange mais surtout, lorsque cela ne nuit pas à des proches. Et par bonheur, mes proches, ceux que je considère réellement comme tel, se comptent sur les doigts d’une main. Paradoxalement, même si je me fiche de l’avis des personnes m’entourant, je ne demeure pas moins attentive à leurs remarques. Je suis honnête avec moi-même, c’est déjà cela de pris, non ? Et j’aime être présente et à l’écoute des gens qui comptent pour moi. Je me montre généreuse avec eux, et je peux aller loin, très loin. Ils sont ma famille, étant donné que la mienne, celle de mon sang, je la range dans la case des objets perdus. Ou plutôt en recherche, car c’est moi que ma famille a perdue, en se perdant eux-mêmes.

Je suis assez disponible, disons qu’aider est une forme d’action que j’aime développer avec les personnes qui me le demandent, mais encore une fois, pas n’importe qui. Je ne suis pas une roue de secours, je n’aide que si j’en ressens l’envie mais également le besoin. Les gens me voient comme une des exceptions de toutes ces anorexiques décolorées ou non qui sont assez proches de moi. Perçue comme bonne et avec une poigne de fer, telle est ma réputation. Elle n’est pas totalement erronée, sauf que je ne suis pas un ange. Je suis simplement une femme. Quand on me fait un sale coup, je me montre très rancunière, mais également très maligne. Je réponds aux attaques lorsqu’elles valent la peine. Mais je vous déconseille de me chercher, certaines tiennent le même discours, mais je sais que je peux être dangereuse. Demandez à ceux que j’ai osé frapper.

Oui, il m’est arrivé de me montrer violente avec des rebelles pathétiques qui tentaient de me draguer. Je ne me laisse pas faire, et c’est sans doute pour cela que ma réputation est bonne. On évite de me chercher, quand je passe, on se pousse. Et tout compte fait, je me délecte de cette situation. Car être populaire, c’est comme être une star, mais en mieux. Je parlais d’ailleurs des hommes, et bien, la beauté et la popularité en attirent plus d’uns, mais le sérieux ne fait pas partie de mon vocabulaire. Le seul homme que j’ai aimé fut mon père, d’un amour d’une fille à son père bien entendu, mais voyons la bêtise dont il a fait preuve, je me suis dit que les hommes ne valaient pas mieux que lui, par conséquent. Et je les traite comme ils nous traitent, comme des écervelés soumis. Il m’arrive souvent de profiter d’eux avant de les jeter. C’est ainsi. Les rares exceptions se sont arrêtées lorsque la personne en face m’a prononcé ces deux mots qui font frissonner. Sauf que l’amour m’effraie autant qu’il me réchauffe le cœur.

Je peux paraitre paradoxale, mais c’est ainsi. Je m’adapte, je change selon les circonstances. Et je varie en fonction des causes, et me montre impulsive ou réfléchie selon mon humeur, mon envie également. Je dis ce que je pense, et parfois en étant blessante. Le sarcasme est une figure de style qu’il m’arrive asses souvent d’employer. Ironie, hyperbole, comparaison et métaphores. J’adore l’orthographe, le français, rédiger et créer. Mais ceci est un talent que je me réserve. Effectivement, je peux me montrer égoïste mais qui ne l’est aucunement ? Réfléchissez pendant que vous vous regardez dans le miroir en disant que vous n’êtes pas non plus narcissique. Car l’être, c’est se regarder, porter un jugement sur soi, qu’il soit positif ou négatif. Choqué ? Diantre, vous allez me faire pleurer. Je n’ai pas de temps à perdre, je suis parfois de mauvais caractère. Je n’ai presque jamais peur, mais au lieu d’afficher une mine trop confiante, je rayonne tel le soleil en été. Une autre raison qui fait que mes camarades me voient comme angélique. La superficialité, trop de monde s’y arrête.

Avec mes proches, comme je le disais, je suis à l’écoute, je suis présente. Mais je suis surtout fidèle. Bien entendu, il m’est arrivé de dérober aux règles, mais on les transgresse tous au moins une fois. Néanmoins, je ne toucherai jamais au copain d'une amie, c'est comme un remède contre l'attirance. Et si un homme est pris en règle générale, je ne compte pas m'approcher de lui, même si comme je l'ai dit, il est possible que je franchisse la limite. L'amour est un sentiment bien étrange qui, parfois, nous pousse à aller plus loin qu'on ne pourrait le penser. Et j'ai aimé un homme, du moins je l'aime encore au point de tuer quelqu'un pour lui, pas pour lui prouver, mais pour le garder, pour le protéger. Vous voyez, je peux être bien plus dangereuse que vous ne pourrez jamais l’imaginer.


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Ambre ★ Mater suspiriarum, tenebrarum & lachrimarum

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